Félix Le Braz - Flashback - Génération Vhs - Le Boui Boui Lyon

Au Boui-Boui, Félix Le Braz déballe son « Flashback Generation VHS »

Au Boui-Boui, nous avons le plaisir d’accueillir Félix Le Braz avec son nouveau seul-en-scène, « Flashback Generation VHS ». Dans l’intimité de notre salle, l’humoriste déploie une énergie généreuse et une écriture précise, nourrie par une passion pour la pop culture des années 80-90 et un sens du détail qui fait mouche. L’actualité artistique de Félix Le Braz se concentre sur cette création, qu’il peaufine avec une science du rythme et de l’interaction, alternant stand-up frontal, personnages et bruitages live qui font surgir des souvenirs communs. Au fil de la soirée, il enchaîne des tableaux aux titres évocateurs – « Le magnétoscope qui mange la cassette », « 3615 Minitel Rose », « Le modem 56k » – et s’amuse à rejouer nos classiques domestiques: la bande qui vrille, la quête du tracking parfait, la cassette réenregistrée par-dessus. Les amateurs d’humour d’aujourd’hui, qui suivent des formats récents comme Le Jamel Comedy Club, Le Late avec Alain Chabat ou les captations du Montreux Comedy Festival, retrouveront au Boui-Boui cette même vivacité scénique, mais portée par la proximité unique de notre plateau.

Un voyage comique et sensoriel dans nos souvenirs de cassettes

« Flashback Generation VHS » transforme la scène du Boui-Boui en vidéoclub à taille humaine. Félix Le Braz y rejoue le geste d’ouvrir un boîtier, de souffler sur une tête de lecture, d’étiqueter une K7 au feutre, et convoque toute une époque: génériques mythiques, pubs inoubliables, doublages VF héroïques, nuits blanches devant les consoles 16 bits. Les références fusent – du Club Dorothée à Nicky Larson et Dragon Ball Z, de la Super Nintendo à la Mega Drive, de la Game Boy aux pogs et au Tamagotchi – mais toujours avec un regard contemporain: l’artiste tisse un parallèle joyeux entre l’analogique de nos jeunesses et les usages ultra-connectés d’aujourd’hui. Sur scène, ses micro-sketchs s’enchaînent avec précision, comme « Pogs vs Tamagotchi », « La guerre Super Nintendo/Mega Drive » ou « La VHS des vacances réenregistrée », et l’on rit autant de l’époque que de nos propres habitudes. Le comique joue des sons – le rembobinage, le sifflement du tube cathodique, le crissement d’une bande – et encourage le public du Boui-Boui à participer, à reconnaître un générique, à compléter un slogan, à partager ce petit vertige où la mémoire collective redevient présente.

Notre salle, pensée pour la proximité et l’écoute, valorise cette proposition scénique: chaque regard, chaque silence, chaque punchline trouvent leur place. Félix Le Braz s’autorise des apartés complices, des improvisations guidées par les réactions de la salle, et des instants de pure mise en scène où la nostalgie devient un ressort comique à part entière. L’écriture, très visuelle, fait circuler des images précises – l’antenne râteau à régler, la K7 qu’on rembobine au stylo, la soirée pyjama autour d’un film interdit – et révèle une tendresse pour nos rituels d’hier, sans jamais céder au simple « c’était mieux avant ». Si vous aimez les sketchs actuels qui revisitent la culture populaire, l’esprit du spectacle résonnera avec ce que l’on peut voir aujourd’hui dans des émissions récentes qui célèbrent l’humour et la scène, de Le Jamel Comedy Club aux soirées captées du Montreux Comedy Festival, en passant par Le Late avec Alain Chabat. Au Boui-Boui, nous défendons cette écriture vivante et accessible: un humour qui rassemble, qui parle à plusieurs générations et qui, surtout, transforme un souvenir en moment de scène vibrant.