Félix Le Braz - Flashback - Génération Vhs - Le Boui Boui Lyon

Félix Le Braz au Boui-Boui : Flashback Generation VHS

Au Boui-Boui, nous avons un faible pour les artistes qui transforment la nostalgie en énergie scénique. Avec Félix Le Braz, cette alchimie prend une dimension jubilatoire. Son spectacle Flashback Generation VHS réveille des souvenirs communs à toute une génération, tout en parlant avec tendresse et humour à celles et ceux qui n’ont pas connu l’époque des cassettes. Sur notre scène intimiste, l’humoriste déroule un voyage comique à travers les années 80-90, truffé de références pop, d’images mentales et de trouvailles visuelles. Ses sketchs — “Le magnétoscope qui avale la cassette”, “Au vidéo-club, carte de fidélité en poche”, “Soirée pyjama 1995”, “Le prof d’informatique et le Minitel” — alternent entre observation fine du quotidien et hilarantes reconstitutions. Nous aimons la façon dont Félix mêle stand-up incisif, petites imitations et effets sonores, pour mieux faire surgir le parfum de l’époque: l’attente avant le prime-time, les bandes qui grésillent, les enregistrements par-dessus les publicités, le fameux tracking qui sauve une image… Au Boui-Boui, ce flashback devient une fête partagée, comme un album photos qui prend vie et n’a pas peur de se moquer gentiment de nos habitudes d’hier.

Ce que vous allez vivre au Boui-Boui

Dans l’atmosphère chaleureuse du Boui-Boui, la proximité avec l’artiste est un atout: chaque regard, chaque mimique de Félix Le Braz circule jusqu’au dernier rang. Le rythme est vif, la participation du public naturelle, et l’on se surprend à compléter soi-même les répliques tant les situations sont familières. Les sketchs “Mode d’emploi du Walkman”, “3615, la messagerie qui crépite”, “Pub d’époque qu’on ne tournerait plus”, “Souffler sur la cartouche Game Boy” s’imbriquent en séquences rapides, avec une vraie écriture de plateau: Félix n’empile pas des blagues, il compose une épopée domestique où les objets — télécommande, cassette, péritel — deviennent des personnages. L’acoustique intimiste du Boui-Boui met en valeur ses bruitages et ses ruptures de ton; sa gestuelle fait le reste. On rit de bon cœur, on murmure “mais oui, c’était comme ça”, et l’on voit naître une complicité entre générations: les nostalgiques qui retrouvent leurs rituels, et les plus jeunes qui découvrent l’absurde poésie d’un monde sans streaming ni cloud. C’est exactement le type d’expérience pour lequel notre salle a été pensée: une comédie à l’échelle humaine, au plus près de l’artiste.

Au-delà de ce spectacle, l’actualité de Félix Le Braz confirme un humoriste en pleine forme créative. Il rode de nouvelles idées sur scène et affine son sens du récit, avec des morceaux tout frais comme “Caméscope de famille, le héros tremblotant”, “Ma première connexion 56k”, “Sauvegarde sur disquette: la roulette russe” ou “Télétexte, page 201”. Ces titres, déjà plébiscités lors de plateaux d’humour, préfigurent l’évolution d’un univers où la mémoire collective sert de moteur à l’observation d’aujourd’hui. En accueillant Flashback Generation VHS au Boui-Boui, nous mettons à l’honneur cette écriture qui sait fédérer sans jamais céder à la facilité: Félix réactive nos souvenirs pour mieux raconter nos manies contemporaines, nos réflexes numériques et nos impatiences de connexions. Lyon adore ces soirées où l’on sort avec des répliques en tête, des images qui collent au sourire, et la sensation d’avoir vécu un moment rare avec un artiste qui parle à tout le monde. Ici, au Boui-Boui, chaque représentation est un instantané vivant; avec Félix Le Braz, c’est une cassette qu’on a envie de rembobiner pour la revoir encore et encore.